Je me souviens de Paris l’été, des balades à n’en plus finir, toujours un appareil photo et tenter de capturer des instants dignes des grands photographes d’avant.
Ma plus belle image faite ici est encore dans mon souvenir. Après avoir capturé ces enfants entrain de s’amuser dans l’eau j’ai moi même posé mes chaussures et je suis allé patauger dans cette fontaine de la Défense. Mon appareil photo « Mamiya C330 » posé à côté de moi. Deux enfants s’approchent alors, curieux de voir d’un peu plus prés ce gros bloc noir avec deux objectifs. Je leurs explique comment ça marche, comment on prend des photos avec cet objet.. Puis ils me demandent de les prendre en photo, jeune, souriant, je me rappel alors les images de Sabine Weiss. J’ai ma chance, ne la rate pas.
Ils s’assoient alors en face de moi, ils sont frère et soeur avec ils s’enlacent naturellement, je cadre, j’attend le bon moment pour déclencher, la jeune fille alors donne un bisous sur la joue de son frère, je déclenche, mais par une fausse manipulation faite précédemment le déclencheur de l’objectif ne finit pas sa course, le diaphragme ne s’ouvre pas, c’était ma dernière vue, l’instant est passé, cette image n’existera que dans mes souvenirs.
Les quais de Seine, je suis passé un nombre incalculable de fois sur ces berges a regarder les gens qui si promènent, les gens en bas qui bronzent, les amoureux qui profitent du temps qui passe, les bandes d’amis qui savourent l’été Parisien.
Très souvent, le pont qui se trouve derrière Notre Dame est assujettis à de nombreux spectacles de rue, de la danse, du roller, du piano ou tout autre artiste voulant exprimer son partage et son bonheur de Paris.
Cette n’est qu’une multitude infinie de possibilité est chacun est libre d’en faire ce dont il en a envie. Chaque habitant n’est qu’un inconnu et la rue n’est qu’un croisement d’inconnu. C’est ce qui me plaisait.
Jimmy Sarran Photographe 